Pourquoi vous auriez dû répondre au chasseur qui vous a contacté sur LinkedIn ? 

Ou comment ne pas rater l’opportunité de votre vie en trois clics. 

Vous l’avez vu passer ce message. Celui que vous avez mentalement classé entre "spam poli" et "proposition à creuser quand je serai moins débordé(e)". Le tout envoyé par un certain(e) chasseur(euse) de têtes qui, soyons honnêtes, a eu le malheur de ne pas arriver à la meilleure heure de votre journée.  

1. L’approche directe, source intarissable d’opportunités pour toi CANDIDAT(E) ! 

Vous pensez peut-être que répondre à un chasseur, c’est céder à une mode LinkedIn. Détrompez-vous ! En 2024, plus de la moitié des recrutements réalisés chez ZeTrace sur les métiers du digital commerce sont passés par des approches directes, et même parfois sans annonces publiques. (OK nous parlons de ce que nous connaissons bien, mais les deux sources de recrutement principales tous métiers confondus restent l’annonce et l’approche directe, ces deux méthodes étant utilisées par 70% des entreprises en 2023). Sachant cela, vous pourriez désormais vous dire à la réception d’un tel message « Chouette quand même, les talents ne courent plus après les opportunités : ce sont les opportunités qui courent après eux ! » 

Pour enfoncer un peu plus le clou et redorer le blason de notre métier, nos messages sont rarement dûs au hasard. Eh oui, il y a de fortes chances que nous ayons analysé votre profil, détecté vos compétences uniques, et vu en vous un atout que vous-même pourriez sous-estimer, pour un poste dont vous ne pouviez pas connaitre l’existence. 

2. Vous êtes peut-être dans la cible d’un projet que vous ne soupçonnez même pas 

Soyons francs : nous avons tous ce réflexe de confort. "Je suis bien là où je suis, pourquoi répondre ?" Mais, spoiler alert : les opportunités qui changent une carrière ne sont pas toujours celles que l’on anticipe. 
Un chasseur de tête travaille souvent sur des postes confidentiels pour des projets à fort impact. Preuve à l’appui : en 2024 chez ZeTrace, c’est 80% de créations de postes, dont la grande majorité liée à la construction de nouvelles équipes/ BU, tournant stratégique de l’entreprise… Dans ce contexte, nos clients me demandent et préfèrent des approches personnalisées, discrètes, et… directes. En ne répondant pas, vous fermez peut-être la porte à votre prochaine grande aventure professionnelle. 

Et si votre profil avait tapé dans l’œil d’une PME en pleine expansion digital ET internationale (true story) ? Ou d’une structure à la recherche de la pièce manquante pour faire croitre son business model online ? 

Mais bon, on ne peut pas regretter ce que l’on ne connait pas ! 

3. Répondre, ça ne vous engage pas… sauf à rester CURIEUX 

Une réponse ne signifie pas que vous allez « signer de votre sang » un CDI dans la semaine (mon métier prendrait une dimension incroyable au passage !). Répondre, c’est simplement ouvrir une conversation. Le pire qui puisse arriver ? Vous comprendrez mieux ce que vaut votre profil sur le marché, et vous étofferez votre réseau. Le meilleur ? Vous trouverez une opportunité inespérée. 

Comme beaucoup de personnes, on ne s’accorde pas assez de temps sur ces points suscités : développer le réseau, et connaitre dans le temps sa valeur sur le marché. Alors profitez de ces contacts « tombés du ciel » pour vous permettre le temps d’une parenthèse de prendre du recul sur votre carrière, sans imputer (trop) de temps sur votre réunion avec Jean-Claude. 

4. Parce que, soyons clairs, ignorer un message peut coûter cher (le drame !) 

Si vous avez besoin d’une motivation supplémentaire, voici un chiffre pour vous : 88% des cadres que nous avons recrutés via chasse affirment que leur salaire ou leurs conditions de travail ont significativement évolué à la suite de ce changement. C’est 62% selon l’APEC pour l’ensemble de la population cadres qui a changé de poste.  
Chaque message ignoré, c’est peut-être une offre que vous laissez à quelqu’un d’autre. Et dans un marché où les talents sont rares, croyez-nous, cette personne, c’est probablement votre concurrent(e) direct(e). 

5. (Un peu d’humour pour finir) Le chasseur, ce n’est pas un spammeur. 

On a souvent cette image : "Un recruteur ? Ils doivent envoyer 500 messages par jour." Erreur seulement 200 voyons… 

La chasse de têtes, c’est du sur-mesure. C’est même d’ailleurs ce qu’il y a de plus plaisant dans mon métier si on se donne la peine de le faire bien entendu, c’est un autre débat. Si vous avez été contacté(e), c’est que vous êtes sur la liste courte. Pas la peine de jouer les divas ou de craindre un "piège" : on vous veut vous. 
Et entre nous, ce n’est pas tous les jours qu’on peut se vanter d’être chassé(e). Alors, la prochaine fois que vous voyez ce message LinkedIn, souvenez-vous : répondre ne coûte rien. 

Conclusion : Osez la conversation 

Répondre à un chasseur sur LinkedIn, ce n’est pas céder à une pression. C’est faire preuve de curiosité, d’ouverture, et de stratégie. Car dans le marché actuel, ne pas répondre, c’est un peu comme refuser une invitation à un dîner étoilé sous prétexte qu’on a déjà mangé un sandwich. Vous passez à côté de l’expérience. 

Alors, la prochaine fois que votre boîte de réception s’illumine d’un "Bonjour, j’ai remarqué votre profil...", dites-vous que cela pourrait bien être le début d’une aventure. Sauf si ce message vous interpelle par le prénom de Karine alors que vous, vous êtes Paul …Là, promis on ne pourra pas vous en vouloir. 😉